Lors de la négociation de produits financiers auprès d’un courtier en ligne, le recours à l’effet de levier se caractérise par une situation de débiteur à créancier, le débiteur étant incarné par l’investisseur, et le créancier étant incarné par le courtier.
Pour chacun de ses actifs, le courtier indique l’argent nécessaire pour couvrir le risque d’une position (la marge). L’effet de levier se déduit donc de façon implicite. Une marge requise de 1 pour 50 signifie par exemple qu’il faut 1€ de marge disponible pour financer l’ouverture d’une position de 50€. Dans cet exemple, la marge nécessaire est de 1/50, et l’effet de levier maximal autorisé est donc de 50.
D’un point de vue pratique, un effet de levier de 50 signifie que les gains et pertes du trader seront multipliés par 50. Grâce à l’effet de levier, au lieu de perdre ou de gagner 1€ sur sa position pour une variation de prix donné, le trader perdra ou gagnera désormais 50€ pour cette même variation.
En règle générale, les traders les plus aguerris s’autorisent un effet de levier conséquent pour leurs opérations de court terme. À l’inverse, lorsque l’horizon d’investissement s’allonge, leur effet de levier tend vers 0.
La plupart des produits financiers dérivés s’accompagnent d’un effet de levier. Deux instruments principaux restent toutefois emblématiques de ce mécanisme. Il s’agit des futures sur indices et des CFD. Afin de permettre à leurs clients d’exploiter les variations du marché des devises, les brokers Forex proposent des effets de levier importants qu’il faut donc manier avec prudence.