Autre avantage, et non des moindres : les courtiers implantés en France sont soumis à une régulation scrupuleuse. Leurs clients sont donc bien protégés, et les risques d’arnaque limités.
Pour être autorisé sur le marché français, tout courtier doit s’enregistrer auprès de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Une fois en activité, ses agissements sont alors contrôlés par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), principal organisme en charge de la régulation des courtiers français. Cet organisme indépendant est basé en France, mais il fait figure de référence en Europe et dans le monde depuis 2003. En toute indépendance, l'AMF vérifie le bon respect de la législation en vigueur en Europe et dans notre pays.
L'AMF réalise également des enquêtes et des contrôles permanents sur les courtiers en exercice. En cas de non-respect des règles, des sanctions peuvent s'appliquer, et les autorisations peuvent être purement et simplement retirées. L'AMF recueille les plaintes des clients, et tient une liste noire des brokers qui ne respectent pas la législation.
Outre l’AMF et l’ACPR, les courtiers français sont encadrés par d'autres instances, ce qui renforce la sécurité des clients et facilite les démarches. La Banque de France, notamment, a son rôle à jouer dans la régulation du courtage en ligne dans l'hexagone. Les courtiers français sont également soumis à la directive sur les marchés d’instruments financiers (Markets in Financial Instruments Directive, ou MIFID), qui définit le cadre juridique des services et des marchés dans toute l'Union Européenne.
Pour bien choisir un courtier français, il faut donc avant tout vérifier ses agréments de la part des autorités compétentes. Cela est généralement assez simple. Si un site français a obtenu l'aval de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, il en fait forcément mention sur ses pages, le plus souvent dans les informations légales ou en bas de page. En cas de doute, vous pouvez toujours vous rendre sur le site de l’ACPR pour vérifier la validité du numéro d’agrément.
Attention : un site peut très bien faire mention de l’ACPR ou de l’AMF et afficher les logos de ces autorités sur son site, sans pour autant être régulé par celle-ci, en cas de doute, vérifiez donc auprès des autorités concernées.